Category: Culture

  • L’actrice Carmen Santos récompensée par le Prix Bárbara Virgínia de l’Académie du Cinéma

    L’actrice Carmen Santos récompensée par le Prix Bárbara Virgínia de l’Académie du Cinéma

    Cinéma

    L’actrice portugaise Carmen Santos recevra le Prix Bárbara Virgínia, destiné à honorer les femmes qui se démarquent dans le cinéma portugais, lors d’une cérémonie qui aura lieu le 19 janvier à la Cinemateca Portuguesa, à Lisbonne.

    L’Académie portugaise du cinéma, organisatrice du prix, l’a annoncé aujourd’hui, qui récompense la « brillante carrière » de Carmen Santos, développée depuis ses débuts au cinéma en 1977, dans le film « Amor de Perdição » de Manoel de Oliveira.

    À partir de cette époque, Carmen Santos a développé une brillante carrière d’actrice, qui s’étend sur près de 50 ans”, après avoir travaillé “au théâtre, au cinéma et à la télévision”, note l’académie. Le Prix Bárbara Virgínia a été créé par l’Académie du cinéma portugais en 2015 pour honorer les femmes qui se sont distinguées dans le cinéma portugais. Lors des éditions précédentes, le prix a été décerné à Leonor Silveira, Laura Soveral, Teresa Ferreira, Júlia Buisel, Solveig Nordlund, Maria Gonzaga et Regina Pessoa.

  • Voyage à travers le Portugal à la découverte de ses célèbres azulejos

    Voyage à travers le Portugal à la découverte de ses célèbres azulejos

    Le Portugal est synonyme de l’art des azulejos, ces mosaïques en faïence qui caractérisent son paysage urbain, notamment à Lisbonne et Porto. Ces carreaux de céramique, souvent bleus, embellissent aussi bien l’intérieur des édifices que les rues des villes.

    L’origine des azulejos remonte à l’expression arabe “al zulaycha”, signifiant “petite pierre polie”. Cet art a été introduit par les Arabes dans la péninsule ibérique au 13ème siècle et a connu son apogée au 18ème siècle, devenant un élément emblématique de la culture portugaise. Aujourd’hui, ces carreaux de faïence émaillés, fréquemment ornés de motifs géométriques ou figuratifs, sont considérés comme une expression artistique majeure du Portugal.

     

    Azulejos Portugueses 03

    Porto est célèbre pour ses azulejos, en particulier ceux qui ornent la gare de São Bento, représentant des scènes historiques. La Capela das Almas, avec ses 15 000 carreaux en céramique, est un autre site incontournable. Près de la ville, l’Estação de Pinhão et l’église de Válega à Ovar méritent également une visite.

    À Lisbonne, le Musée national de l’Azulejo est un passage obligatoire pour ceux qui souhaitent comprendre l’histoire de cette forme d’art. Des sites comme la chapelle de Santo Amaro et le Palais de la Fronteira sont également remarquables. Aux alentours de Lisbonne, le Palais royal de Queluz et le Palais National de Sintra offrent des fresques impressionnantes. La région de l’Algarve, notamment l’église de São Lourenço à Almancil, près de Faro, est aussi riche en azulejos.

    Les azulejos ne sont pas seulement un attrait touristique; ils jouent un rôle clé dans l’architecture portugaise. Au-delà de leur esthétique, ils contribuent à la régulation thermique et à la protection contre l’humidité des bâtiments. Cette fonctionnalité, alliée à leur beauté, rend les azulejos populaires dans les habitations et les édifices publics à travers le pays.

    La technique de fabrication des azulejos est également remarquable. Traditionnellement faits à la main, le processus implique la peinture de chaque carreau individuellement avant la cuisson. Cette approche artisanale donne à chaque azulejo un caractère unique, rendant chaque mosaïque une œuvre d’art exceptionnelle.

    L’avenir des azulejos au Portugal est prometteur. Les artistes contemporains réinventent cette tradition en intégrant des styles modernes et des approches novatrices. Cette évolution assure que les azulejos restent un élément dynamique et en constante évolution dans le paysage culturel portugais.

     

    Azulejos Portugueses

  • Spécialité Gastronomique de Monção: Une Odyssée des Saveurs de l’Agneau

    Spécialité Gastronomique de Monção: Une Odyssée des Saveurs de l’Agneau

    Le “Cordeiro à moda de Monção“, originaire de la région du Alto Minho au Portugal, est une recette qui célèbre le riche patrimoine culinaire portugais. Ce plat typique associe l’agneau rôti à un riz cuit dans un bouillon de légumes, offrant une expérience gustative unique. La pièce centrale de cette recette est le “stinco de cordeiro“, un morceau de choix qui se distingue par sa texture et sa saveur, accompagné de riz à grain court et d’une sélection méticuleuse d’épices. Caique Pallas, chef renommé du restaurant Bacalhau, Vinho & Cia à São Paulo, nous dévoile les secrets de ce mets exquis.

    Pour sa préparation, il faut des ingrédients tels que le stinco d’agneau, oignon, poivron jaune, ail, huile d’olive vierge, tomates, riz bomba, gigot d’agneau, bouillon de légumes, paprika fumé épicé, sel, persil et des olives noires pour la décoration. La recette commence par l’assaisonnement du stinco d’agneau avec du sel et du paprika, suivi d’une rôtisserie soignée. Parallèlement, on prépare un riz enrichi de lamelles de gigot d’agneau et sauté avec oignon, ail, poivron et tomate. Après cuisson, le plat est finalisé avec du persil et gratiné au four, servi décoré d’olives noires. Ce plat ravit non seulement les papilles, mais raconte aussi une histoire de tradition et de passion pour la gastronomie portugaise.

  • “Miséricórdia” de Lídia Jorge remporte le Prix Médicis Étranger

    “Miséricórdia” de Lídia Jorge remporte le Prix Médicis Étranger

    L’écrivaine portugaise Lídia Jorge, avec son récent roman “Miséricorde”, a été honorée du prestigieux Prix Médicis Étranger, partageant le prix avec la sud-coréenne Han Kang et son roman “Adieux impossibles”. Cette reconnaissance marque la première fois qu’un auteur de langue portugaise reçoit ce prix depuis sa création en 1970 en France.

    Lídia Jorge, une auteure renommée de 77 ans, avait déjà été finaliste de ce prix en 2019 avec le roman “Estuaire”. Son œuvre “Miséricorde” a été inspirée par une demande de sa mère, qui résidait dans une institution pour personnes âgées dans l’Algarve. Le livre explore des thèmes de compassion et de compréhension humaine, se concentrant sur une vie épanouie même dans les étapes finales de l’existence.

    Ce roman, qui suit les événements d’avril 2019 à avril 2020, avait déjà reçu d’autres prix littéraires prestigieux, notamment le Grand Prix du Roman et de la Nouvelle de l’Association Portugaise des Écrivains, le Prix Urbano Tavares Rodrigues et le Prix Fernando Namora. “Miséricorde” se distingue comme une œuvre qui célèbre la résistance et la splendeur de la vie, même dans les moments finaux.

    La pertinence internationale de “Miséricorde” est également évidente dans son acceptation mondiale, avec des droits de publication déjà vendus dans plusieurs pays, notamment en Espagne, en Allemagne, en Colombie et au Mexique. Lídia Jorge a été l’une des auteures invitées à la Foire internationale du livre de Guadalajara, se démarquant comme une figure influente de la littérature contemporaine.

    Avec une carrière littéraire riche et diversifiée, Lídia Jorge a contribué de manière significative à la littérature portugaise et internationale. En plus de ses romans, elle écrit des nouvelles, des essais, des pièces de théâtre, des chroniques et de la poésie, plusieurs de ses œuvres ayant été adaptées au théâtre, à la télévision et au cinéma.

    Le jury du Prix Médicis, présidé par Anne F. Garréta, a reconnu l’excellence et la profondeur de “Miséricorde”, renforçant ainsi le prestige et l’importance de la littérature en langue portugaise sur la scène mondiale.

  • Art à São Bento 2023 – Collection Manuel de Brito à la Résidence Officielle du Premier Ministre

    Art à São Bento 2023 – Collection Manuel de Brito à la Résidence Officielle du Premier Ministre

    À partir d’aujourd’hui, la Résidence Officielle présente une sélection de 40 œuvres de 33  artistes portugais de la collection Manuel de Brito, organisée par Sérgio Fazenda Rodrigues.
    Composée de plus de 2 000 œuvres d’artistes nationaux et étrangers, la collection Manuel de Brito  constitue l’une des collections privées les plus importantes d’art portugais du XXe siècle. Cette collection a commencé à être créée dans les années 1960 par Manuel de Brito (1928-2005), galeriste et figure fondamentale de la culture nationale, ayant fondé la plus ancienne galerie active de Lisbonne, Galeria 111, qui fêtera l’année prochaine ses 60 ans.
    La Résidence officielle du Premier ministre, au Palacete de São Bento, accueille chaque année une  sélection d’œuvres d’artistes portugais appartenant à une collection d’art contemporain.
    L’initiative Arte em São Bento a été créée en 2017 dans le but de promouvoir et de valoriser la création et  la production artistique nationale et de renforcer la diffusion des artistes, créateurs et collections qui contribuent au dynamisme de l’art contemporain portugais et à sa jouissance sur le territoire national.
    Lors des éditions précédentes d’Arte em São Bento, la Résidence Officielle a accueilli la Collection Serralves (2017), la Collection António Cachola/Museu de Arte Contemporânea de Elvas (2018), la Collection Norlinda et José Lima (2019), la Collection Figueiredo Ribeiro ( 2020), la Collection AA, d’Ana Cristina et António Albertino Santos (2021) et la Collection Peter Meeker, de Pedro Álvares Ribeiro (2022).
    La Résidence Officielle est un espace de représentation et de souveraineté politique, où chaque espace a une fonctionnalité spécifique. Dans ce contexte, l’art offre au visiteur une expérience différente d’une exposition dans un espace muséal ou une galerie. Le style architectural du manoir et le mobilier existant représentent des défis auxquels les conservateurs ont su répondre, sans réduire les œuvres d’art à une simple fonction décorative.
    L’inauguration d’Arte em São Bento 2023 – Collection Manuel de Brito aura lieu le 4 octobre 2023, à 17h00
    La Résidence Officielle sera ouverte au public pour la visite de l’exposition le 5 octobre, entre 15h et 19h, en entrée gratuite. 
    Jusqu’en septembre 2024, la collection Arte em São Bento – Manuel de Brito peut être visitée le premier dimanche de chaque mois.

    Artistes

    Ana Pérez Quiroga Ana Vidigal, Antonio Dacosta, Antonio Palolo, Bruno Pacheco, Diogo Evangelista, Eduardo Batard, , Eduardo Luiz, Eduardo Néry, Fátima Mendonça, Hélène Almeida, John Hogan, Jean Léonard, João Queiroz, Joaquim Rodrigo, Jorge Santos, José Escada, Julio Pomar, Lourdes Castro, Manuel Baptista, Maria Helena Vieira da Silva, Ménez, Nikias Skapinakis, Noronha da Costa, Paula Rego, Pedro Gomes, Pedro Paixão, Pedro Vaz, Rodrigo Oliveira, Rui Chafes, Rui Sanches, Samuel Rama,Urbain.

  • Portugal : Couros, le quartier populaire de Guimarães inscrit au patrimoine mondial

    Portugal : Couros, le quartier populaire de Guimarães inscrit au patrimoine mondial

    La zone du Couros est une extension hors les murs du centre historique de Guimarães, déjà inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. L’extension comprend une zone industrielle, la zone du Couros, qui, tout comme la rivière qui traverse le site, porte ce nom en référence à l’artisanat traditionnel du tannage du cuir. Bien que cette activité ait cessé d’être pratiquée au milieu du XXe siècle, des témoignages matériels, en particulier du XIXe siècle et du début du XXe siècle, perdurent sous la forme de tanneries, de maisons d’ouvriers et d’espaces urbains. Cette extension complète la description du bien déjà inscrit en tant que témoignage de mille ans de développement urbain, architectural et sociétal portugais.

    “Aujourd’hui, à Guimarães, nous voyons le château, la muraille, les palais, les maisons médiévales, et aussi les tanneries, cette zone que, pendant de nombreuses années, la cartographie de Guimarães elle-même ne les représentait pas. C’étaient des espaces si insignifiants, donc anonymes, ils représentaient un thème de l’histoire si peu travaillé qu’ils n’étaient même référencés”, explique l’architecte Ricardo Rodrigues, qui a dirigé la candidature de la Zona de Couros au patrimoine mondial de l’UNESCO;

    Ricardo Rodrigues, également chef de la Division du patrimoine mondial et des biens classés de la municipalité, affirme que l’UNESCO considère Guimarães « un cas de valeur universelle exceptionnelle, unique et singulière ».

    “Pour tout de ce que Universel represente, car presque toutes les villes anciennes avaient des zones de tanneries, pratiquement aucune ville au monde ne révèle ce que Guimarães peut révéler : à savoir cette relation très étroite entre le travail et l’évolution de la ville”, souligne Ricardo Rodrigues.

    L’architecte de formation, spécialisé et chercheur en patrimoine, dévoile que les études scientifiques qui ont soutenu la candidature de la municipalité, initiées en 2014, dans le but de considérer la Zone Couros comme partie intégrante de la ville, ont été très révélatrices et enrichissantes dans le processus de connaissance de la ville, car nous avons appris ce qui était auparavant inconnu.

    « Même si nous savions que le “Rio de Couros” portait déjà ce nom au XIIe siècle, nous savons aujourd’hui, avec un degré de certitude très élevé, que la Zona de Couros est antérieure à la définition du nom Guimarães », souligne Ricardo Rodrigues.

    En ce sens, il soutient qu’il n’est pas possible de penser aujourd’hui à la croissance de Guimarães, « au développement du bourg, du village et puis de la ville sans ces espaces », que l’historienne et chercheuse Elisabete Pinto a surnommé « espaces de travail primitifs ».

    Pour l’historien Amaro das Neves, le classement de la Zone du Cuir par l’UNESCO, qui élargit la zone classée de Guimarães, est un miracle.

    C’est un miracle. Si vous m’aviez dit il y a 15 ou 20 ans que cet espace à Guimarães serait également un site du patrimoine mondial, j’aurais dit qu’ils rêvaient“, a déclaré l’habitant également de Guimarães, soulignant que la zone faisait l’objet d’une démarche de requalification.

    Il s’est d’abord requalifié, puis il a postulé. Il y a eu un processus de requalification ici, dans un quartier très dégradé de la ville, où vivaient déjà très peu de gens, et, du coup, c’est devenu un quartier avec un certain charme. D’un A l’heure où une série de ces usines, comme celle où nous nous trouvons, commence à abriter un groupe d’instituts universitaires pertinents, les idées créées sont en train de se défaire“, a souligné l’historien.

    Certaines usines ont été acquises et restaurées par la municipalité, abritant des institutions liées à l’éducation, à la culture et aux arts.

    “[Couros] C’était un quartier, un quartier de Guimarães, qui était comme chez nous : quand nous avons une pièce en désordre et que nous avons des visiteurs, nous fermons la porte. Et c’était une partie de Guimarães qui normalement” “Il ne s’est pas montré, que les gens ne le savaient pas, et qu’on a dit même à Guimarães que c’était un quartier à éviter. Parce qu’il était dégradé et parce qu’il y avait toute cette tradition d’un quartier ouvrier avec des conditions d’hygiène très insalubres“. , dit Amaro das Neves.

    Le maire, Domingos Bragança, a rappelé que Guimarães avait fait classer le château et le centre historique, avec la nécessité de classer « la zone de travail, de tannerie, d’artisans, de gens », soulignant que la Zone du Cuir en vaut la peine pour son bâti complexe.

    Nous devons ce mérite au soin que Guimarães et toute la communauté de Guimarães apportent à la conservation et à la protection de leur patrimoine, qui se poursuivra et auquel nous serons tous intéressés et attentifs“, a assumé Domingos Bragança (PS).

    Le maire est fier du classement décerné par l’UNESCO, le 19 septembre.

    Fierté que nous partageons avec tous les Portugais, avec tout le Portugal. Ici, cela appartient à Guimarães, mais c’est le Portugal, des Portugais. Nous sommes extrêmement fiers de notre patrimoine. (…) Cela vaut la peine d’être un patrimoine mondial. Site, ça vaut la peine de partager notre patrimoine bâti et culturel avec le monde. Par la persévérance, par la sagesse collective, nous voulons être une référence nationale et mondiale“, a souligné Bragança.

    La classification a été approuvée lors de la 45e réunion du Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), à Riyad, en Arabie Saoudite, qui a débuté le 10 septembre et s’est terminée le lundi 25e jour.

  • Monica Lima : la fascination de l’existentiel et la quête du sens contemporain

    Monica Lima : la fascination de l’existentiel et la quête du sens contemporain

    Cinéaste portugaise basée à Lisbonne, elle a étudié les arts visuels à Lisbonne, l’écriture et la réalisation à Prague (FAMU) et à Berlin (DFFB). Ses courts métrages “Le silence entre deux chansons”, “Viktoria” et “Été Saturne” ont été projetés dans divers festivals de films internationaux et ont remporté plusieurs prix et mentions. Son film de fin d’études “Natureza Humana” faisait partie de la sélection officielle du Festival international du film de Rotterdam 2023, où il a reçu le Ammodo Tiger Short Award. Ce film a remporté le prix du concours national, au 31° Festival Curtas de Vila do Conde 2023, et fut considéré également comme le meilleur film de cette compétition par le public. Au cours de ses années de formation, elle a étudié l’écriture et la réalisation avec Valeska Grisebach, Fred Kelemen, Franz Rodenkirchen, entre autres. Professionnellement, il a travaillé comme scénariste et conseiller en scénario, ainsi qu’assistant réalisateur et chargé de cours de réalisation et de scénarisation. Elle développe actuellement son premier scénario original de long métrage, qui a reçu un soutien financier pour l’écriture et le développement de l’ICA et a participé à l’Oxbelly Writing and Directing Lab (Sundance/Faliro House) et à l’écriture du cinéma aujourd’hui de la Fondation Calouste Gulbenkian. Au cœur de son cinéma se trouve une fascination pour les personnages coincés dans les limbes existentiels et la quête de sens dans la vie contemporaine.

  • Basil da Cunha : un cinéaste luso-suisse qui filme avec le coeur

    Basil da Cunha : un cinéaste luso-suisse qui filme avec le coeur

    Basil da Cunha né le 19 juillet 1985 à Morges, d’une mère suisse et d’un père portugais, développe sa passion pour la vidéo dès son enfance. En 2008, il commence sa formation à la HEAD-Genève, avec une orientation cinéma. Durant ses études, il réalise le court métrage À Côté, nommé pour le Prix du cinéma suisse en 2010 et récompensé par le Prix du meilleur film portugais la même année. En 2009, il devient membre de la société Thera Production avec laquelle il réalise La loi du talion. En 2012 il obtient un Bachelor of Arts en cinéma.

    Entre 2002 et 2012 il réalise une série de courts métrages en partie en auto production, avant de présenter en 2013 son premier long métrage, Après la nuit. Ce dernier est sélectionné par la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes. À partir de la même année, il devient professeur de cinéma à la HEAD-Genève. Son film Até ver a luz, réalisé en 2013, est présenté lors de festivals prestigieux tels que le Festival de Cannes, le Festival del film di Locarno et la Mostra de São Paulo. En 2015, Basil est récompensé avec la bourse Leenaards. Avec ” 2720 “, il a remporté le prix du meilleur film de la compétition nationale, et le prix du public du meilleur film de la compétition internationale au 31° festival “Curtas de Vila do Conde -Portugal. Son œuvre tourne autour des questions du réalisme et de l’humanisme avec un accent social fort, sujets liés de manière autobiographique. Il est l’un des réalisateurs suisses les plus visibles sur la scène internationale.

  • “Natureza Humana” et “2720” récompensés à “Curtas de Vila do Conde” – Portugal

    “Natureza Humana” et “2720” récompensés à “Curtas de Vila do Conde” – Portugal

    Les prix du 31° Festival International, ont été annoncés au théâtre municipal de Vila do Conde, avec “Natureza Humana”, de Mónica Lima, et “2720”, du luso-suisse Basil da Cunha, récoltant chacun deux prix.

    “Nature Humaine”, réalisé par Mónica Lima, part d’un appartement dans une ville en confinement, pour prolonger une journée entre le début du printemps et la fin de l’été, dans la vie pas toujours facile d’un couple. Ce film a remporté le prix du concours national, le jury déclarant qu’il “se distingue par la beauté des images et la profondeur des silences” fut considéré également comme le meilleur film de cette compétition par le public. Il est interprété par João Vicente, Crista Alfaiate, Maria Marques, Marco Paiva, Mafalda Jara et Lucas Branco Lima. Natureza Humana est produit par “Uma Pedra no Sapato“, en coproduction avec DFFB et New Matter Films. Le film a été présenté en première mondiale à la compétition Ammodo Tiger de la 52e édition du Festival international du film de Rotterdam (IFFR).

    Basil da Cunha

    « 2720 », de Basil da Cunha, a remporté le prix du meilleur film de la compétition nationale, et le prix du public du meilleur film de la compétition internationale. Le jury a souligné la “maîtrise et l’intelligence dans l’utilisation de la caméra” de ce court métrage tourné à Reboleira, toujours avec des acteurs non professionnels, avec Camila Diniz et Jason Varela comme protagonistes. Le film est centré sur deux personnages : Camila, une fillette de 7 ans, qui part à la recherche de son frère disparu après une descente de police, et Jysone qui, libre après avoir purgé une peine de prison, parcourt le quartier à la recherche d’un emploi, dit le synopsis.

    Le Festival Curtas Vila do Conde s’est terminé samedi avec le documentaire “Retratos Fantasmas”, avec la présence du réalisateur brésilien Kléber Mendonça Filho.

  • Journées célébrées : 7 juillet, meurt Guerra Junqueiro, le poète portugais républicain

    Journées célébrées : 7 juillet, meurt Guerra Junqueiro, le poète portugais républicain

    Aujourd’hui est le jour où l’on se souvient de Guerra Junqueiro (15 septembre 1850 – 07 juillet 1923).

    Le plus célèbre des poètes combatifs de l’époque, né à Freixo de Espada à Cinta, issu d’une famille aisée, Junqueiro a vu ses premiers vers édités et loués à l’âge de 14 ans. Son père le destinait à une carrière ecclésiastique, mais il est finalement diplômé en droit à l’époque de João Penha, avec lequel il a collaboré au journal Folha. Dans les poèmes des phases d’étudiant, une extrême aisance est déjà prise pour donner une tendance aux attitudes et aux éclaircissements oratoires sur les questions d’actualité (Défaite de Napoléon III, République en Espagne), et le goût de la grande grandiloquence supposée visionnaire. Après avoir terminé le cours en 1873, il prend contact avec les intellectuels du Cénacle, principalement Guilherme de Azevedo, avec qui il collabore à la revue Lanterna Mágica. Entré dans la fonction publique à l’époque, il était secrétaire général du gouverneur civil d’Angra do Heroismo et de Viana do Castelo et plus tard comme député de la circonscription de Macedo de Cavaleiros. Reconnu encore en vie comme l’un des plus grands poètes portugais et même comme grand poète contemporain de la péninsule, il est sévèrement critiqué sous des points de vue les plus divers dans le deuxième quart du siècle actuel. Le cas littéraire de Junqueiro constitue l’une des pierres de touche par determination de préjugés esthétiques de deux époques. Le conflit en Angleterre au sujet de la carte rose, en 1890, a suscité un grand intérêt pour Guerra Junqueiro, l’amenant à écrire le livret Finis Patriae et le Canção do Ódio. Plus tard, il publia le poème « Pátria », des œuvres qui résonnèrent dans la littérature, discréditant les monarchies. La République le fait revenir à la politique, représentant même diplomatiquement le nouveau régime à Berne. Ses idées continuent d’être caractérisées par une grande imprécision. L’attitude de rétractation et de recueillement, domine ses derniers temps de vie (Poesias Diversas 1920 ; Prosas Dispersas, 1921).

    Liste des Oeuvres

    • Viagem À Roda Da Parvónia
    • A Morte De D. João (1874)
    • Contos para a Infância (1875)
    • A Musa Em Férias (1879)
    • A velhice do padre eterno (1885)
    • Finis Patriae (1890)
    • Os Simples (1892)
    • Oração Ao Pão (1902)Porto, Livraria Chardron de Lello & Irmão, Editores
    • Oração À Luz (1904)
    • Gritos da Alma (1912)
    • Pátria (1915)
    • Poesias Dispersas (1920) Porto, Livraria Chardron
    • Prosas Dispersas (1921) Porto, Livraria Chardron.
    • Duas Paginas Dos Quatorze Anos
    • O Melro
    • Horas de Combate (1924) Porto, Livraria Chardron
    • O Caminho Do Céu (1925)



    • En ce jour de 1497, l’expédition de Vasco de Gama vers l’Inde part de Lisbonne.
    • Pelé a fait ses débuts dans l’équipe nationale brésilienne de football le 7 juillet 1957. La star brésilienne avait alors 16 ans. Il porte le maillot de l’équipe et scelle l’exploit de la meilleure des manières : il a marqué un but contre l’Argentine, au stade Maracanã.
    • Toujours ce jour et cette année, Lisbonne élit les Sept Merveilles du Monde.
    • Mort de Maria Barroso, fondatrice de PS (2015).
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