Dans un tournant inattendu, le Premier Ministre portugais, Antonio Costa, a démissionné à la suite d’une erreur judiciaire. Sa démission est intervenue après que son nom ait été incorrectement lié à une affaire de corruption appelée “Opération Influenceur”. Cette méprise, commise par le ministère public, a confondu Costa avec son homonyme, Antonio Costa Silva, le ministre de l’Économie. Bien que l’erreur ait été rapidement rectifiée, ses conséquences étaient déjà en place, poussant Costa à démissionner le 7 novembre pour préserver l’intégrité de la gestion du pays.
Cet incident a eu d’importantes répercussions politiques. Le président Marcelo Rebelo de Sousa, après consultation avec les partis, a annoncé des élections anticipées pour le 10 mars 2024. Entre-temps, Costa assurera la gestion courante du gouvernement.
Fait intéressant, cinq personnes arrêtées lors de l’enquête ont été relâchées, certaines sous caution. Vitor Escaria, le chef de cabinet de Costa, était au cœur des investigations, soupçonné d’être impliqué dans l’attribution de gisements de lithium et dans des projets d’usines d’hydrogène vert. Le ministre de l’Économie, Antonio Costa Silva, a clamé son innocence, niant toute pression ou contact avec les parties impliquées dans l’affaire.
Le juge d’instruction, Nuno Dias Costa, n’a trouvé aucune preuve d’acte répréhensible de la part du Premier Ministre, jugeant les preuves insuffisantes pour justifier les arrestations. Les accusations les plus graves ont été abandonnées, ne laissant que des allégations de trafic d’influence et d’obtention d’avantages indus.