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La lusodescendante Nathalie de Oliveira élue députée dans la circonscription de l’Europe

Nathalie de Oliveira rejoint le député Paulo Pisco, réélu à nouveau, dans la circonscription de l’Europe. Le PS conquiert ainsi les deux…

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Nathalie de Oliveira rejoint le député Paulo Pisco, réélu à nouveau, dans la circonscription de l’Europe. Le PS conquiert ainsi les deux places attribuées à ce électorat en volant une au Parti Social Démocrate (PSD).

Photos : Antonio Borga

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Nathalie de Oliveira

La descendante portugaise et ancienne conseillère municipale de Metz était deuxième de la liste du PS pour les élections législatives du 30 janvier, qui ont fini par être reconduites, après que plus de 80 % des votes dans la circonscription de l’Europe aient été jugés nuls.

Les électeurs du cercle de l’Europe ont été invités à voter à nouveau le 12 et 13 mars, après que la Cour constitutionnelle a prononcé la nullité des élections dans ces assemblées, suite à l’annulation de 80 % des voix. Cette annulation est intervenue après que le PSD a protesté, lors du dépouillement, le 9 février, contre le fait que les votes valides et nuls avaient été mélangés, non accompagnés d’une copie de la pièce d’identité, comme l’exige la loi.

Le PSD, avec cette répétition perd la représentation de l’Europe qui en 2019 avait élu Carlos Gonçalves, remplacé dans ces élections par Ester Vargas.

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Portrait : “Une histoire française”

Née sur la colline de Sainte Croix, à Metz au sein d’une famille solide, portugaise, soucieuse d’intégration. Entourée d’une population européenne et du monde, dans un quartier ouvrier, elle a découvert le sens de l’entraide et du souci des autres.

Déterminé et femme de convictions, n’envie rien à un homme.

Son désir d’apprendre l’a toujours accompagnée. Formée aux valeurs de l’école républicaine, elle y a appris la valeur des autres et reste aujourd’hui encore pour elle l’école du respect.

Diplômée en droit international public et en droit des organisations internationales, à la Sorbonne, son parcours l’a menée à l’UNESCO et à la Commission européenne, où elle y a travaillé sur divers projets pendant des années.

Elle se décrit comme une polyglotte binational et franco-portugaise, et n’a pas peur de dire qu’elle est une “gosse de sans papiers”.

La relation avec les autres, le respect mutuel et surtout le respect dû à la France sont omniprésents dans l’éducation qu’elle a reçue. Être utile aux autres est une devise familiale.

En 2007, Nathalie, pousse la porte du parti socialiste, attirée par l’appel à la démocratie participative et son admiration pour Ségolène Royal, et rejoint le parti socialiste français.

Malgré son admiration pour des intellectuels tels que Jean Jaurès ou Manuel Alegre, elle se reconnaît également dans les propos de Vincent Peillon et sa défense éloquente de l’idée du socialisme originel qui est encore à ses yeux une idée neuve, ou celle de Catherine Trautmann et son combat pour l’Europe et leurs peuples.

Admire ceux qui sont capables de surprendre avec leurs idées nouvelles, de donner la priorité aux gens, de servir la politique en accompagnant honnêtement la vie des autres et leur émancipation.

Une militante fidèle, lauréate d’un concours spécifique “Politique” du Parlement européen, elle est choisie en 2008 pour figurer sur la liste du challenger socialiste Dominique Gros.

En avril 2008, pour la première fois de son histoire, la Mairie bascule à gauche, entrant ainsi au conseil municipal de la mairie de Metz par la grande porte.

Nommée adjointe en 2014, elle a gravi marche après marche, les étapes qui l’ont conduit à servir les Messins et être utile à la promesse républicaine.

Chargée de l’accueil des publics, de l’écoute (Allo Mairie), et de la relations aux usagers, de la médiation, des mairies des quartiers, de l’état civil et des élections, elle a beaucoup œuvré pour la transformation de l’image de la municipali​​té aux yeux des citoyens de Metz. ne laissant aucune demande ou personne oubliée.

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Auteure de chroniques politiques et littéraires pour des journaux, de notes politiques pour la Fondation Jean Jaurès, le Bird Magazine et la Revue Vita Nova, d’interventions en Conférence en Europe. Fidèle à l’Europe et à l’idée de dépassement des frontières, elle a créé la section du Parti Socialiste Portugais (PSp) à Metz. Aujourd’hui, cette section socialiste est la plus importante, en nombre de militants, au monde.

Aujourd’hui, elle devient députée pour représenter les Portugais dans toute l’Europe.

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Nathalie Afonso : le défi qui l’a conduit à la symbiose d’un livre et une exposition

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Le livre ” Du Nord au Sud, Portugal mon amour ” d’aquarelles de costumes régionaux portugais a été lancé par l’artiste Nathalie Afonso dans la mairie du 7ème arrondissement de Paris au même temps que l’exposition “Lusitânia” sur le même thème associés à des sculptures de l’artiste. L’événement a réuni 185 personnes, dont la Maire-Adjointe, Josiane Gaude, le vice-consul du Portugal à Paris, Felipe Ortigão, le député socialiste, Paulo Pisco, plusieurs autorités municipales dont la conseillère Fernanda Novo et invités.

Le livre, une “oeuvre d’art” composé de 40 dessins, avec les textes d’Alain Girard, directeur de Cabinet de la mairie de Valenton et préfacé par le député Paulo Pisco, est traduit en trois langues; français, portugais et anglais. Il a été imprimé à Viana do Castelo – Portugal, selon les photos de Vitor Roriz, et le graphisme de Rui Carvalho, dans un papier spécial aquarelle et reliure cousue à la main, accompagné d’un sac cadeau avec l’impression d’une image coordonnée.

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Lors de la présentation, Dan Inger et la chanteuse de fado Tereza Carvalho ont animé un superbe moment musicale. L’inauguration s’est terminée à la Salle des Mariages de la Mairie par un cocktail, des fleurs et une séance de dédicaces

Nathalie Afonso, comment tout a commencé ?

L’idée était de faire une exposition sur les costumes dans le consulat de Portugal à Paris. En Avril, n’ayant pas de réponse de leur part, Fernanda Novo m’a suggéré de le faire à la Mairie du 7 ème arrondissement de Paris et la date du 17 Novembre a été choisie. En juillet Joaquim Barros, PDG de l’entreprise Batipose m’a lancé un défi: peindre un costume different par jour, d’une région du Portugal, au petit-déjeuner. Il m’a présenté Vitor Roriz le photographe officiel de la fête de Notre Dame de l’Agonie de Viana do Castelo et c’est ainsi que la conception du livre a commencé et dont je suis très fière, bien comme de cette soirée.

Tu as aussi fait part de la saison croisée France Portugal. Comment cela c’est-il passé?

Très bien! Normalement la saison devrait se terminer en octobre cependant la ville de Marly le roi, jumelée avec Viseu, m’a invité a faire une dernière exposition dans la salle Jean Vilar le 2 décembre 2022. Pendant la saison nous avons exposé au Portugal et en France dans des villes tels que Vila de Rei, Porto, Bordeaux, Paris dans la maison du Portugal…

Quels projets prochainement ?

Une exposition des coutumes au consulat du Portugal à Paris qui aura lieu du 16 décembre jusqu’à la fin de janvier. Le jour du vernissage (16), des groupes folkloriques d’associations portugaises de l’île de France seront présents ainsi que Dan Inger et sou Alam qui chantera en mirandais. Au mois de janvier on chante les “janeiras” pour accompagner l’exposition.

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“Loulou Fernandes” : la 1ère gardienne de France élue de la République et adjointe au Maire dans le 17ème arrondissement

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Le 26 septembre sur proposition de Geoffroy Boulard, Maire du 17ème arrondissement, le Conseil d’arrondissement du 17ème a élu Lourdes Fernandes adjointe au Maire. Cette élection, une première en France, est aussi la reconnaissance de son dévouement aux autres.

Née à Cambra Vouzela au Portugal en 1965, Lourdes Fernandes, plus connue sous son surnom, « Loulou », est arrivée en France à 15 ans, après avoir travaillé pendant un an dans les vignes portugaises de Porto. En France, elle est d’abord hébergée chez un couple de gardiens dans le 14ème arrondissement, puis devient jeune fille au pair. Elle devient la gardienne de l’immeuble 26 rue Gauthey en 1993 et ne le quittera plus jamais, devenant l’ange-gardien des résidents, puis de la rue, puis de tout le quartier, tout en élevant ses trois enfants. Elle est encore aujourd’hui l’âme de ce quartier et préside l’association Village Gauthey. Avec chaque année plus de 1 000 festoyants, sa Fête des Voisins est la plus grande de France. Par ailleurs Porte-Parole du réseau des Gardiens Solidaires, Loulou a fait de son métier, choisi par convenance au départ, une passion : les autres, la recherche du lien social et la solidarité sont ses moteurs.

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Selon Geoffroy Boulard, « Je suis très fier que Loulou appartienne à l’équipe municipale du 17ème depuis 2020, une fierté plus prononcée aujourd’hui et une certaine émotion alors que je lui ai remis cette écharpe d’adjointe au Maire, symbole de la République Française. C’est vraiment une belle personne, énergique et courageuse! Nous avons beaucoup de chance de la compter parmi nous.»

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Mort de la Reine Elisabeth II : Portugal “a perdu une amie”

Une personnalité unique, pleine d’humour, véritable symbole du Royaume-Uni.

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Le chef de la diplomatie portugaise, João Gomes Cravinho, a signé ce vendredi le livre de condoléances pour le décès de la reine Elizabeth II à la résidence officielle de l’ambassadeur du Royaume-Uni à Lisbonne, déclarant que le Portugal “a perdu une amie”.

La reine Elizabeth II d’Angleterre, monarque ayant régné le plus longtemps dans l’histoire du Royaume-Uni (1952-2022), a visité le Portugal à deux moments importants pour le pays. Le premier, en 1957, a conduit Salazar à une représentation du pays qui a coûté une fortune à l’État, tandis que le second, en 1985, a été important pour l’entrée du pays dans la Communauté économique européenne (CEE).

Il s’agissait de sa quatrième visite à l’étranger depuis son accession au trône, à l’âge de 25 ans, après la mort subite de son père, le roi George VI, et la première en 50 ans d’un souverain britannique au « fidèle Allié », à la invitation du président de la République portugaise de l’époque, le général Francisco Craveiro Lopes qui avait été reçu par la monarque à Londres deux ans plus tôt, en 1955. Il a été le troisième chef d’État étranger à rendre visite à la jeune reine, deux ans seulement après son couronnement (1953).

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Lors de cette visite, en février 1957, Elisabeth II, a été transportée du yacht royal Britannia, ancré dans le Tage, dans un somptueux brigantin du XVIIIe siècle, dont elle vante la beauté en déclarant : “les Portugais ont de belles choses”, et accueillit avec faste et circonstance à Cais das Colunas, où les plus hauts dignitaires portugais étaient présents, suivi ensuite d’un défilé avec six mille hommes à Terreiro do Paço. La reine Elisabeth II a été installé dans le palais de Queluz, où 3 000 hommes ont travaillés pendant plusieurs mois pour les aménagements et la décoration.

En plus de la capitale, Elisabeth II s’est rendue à Porto, Vila Franca de Xira, Nazaré, Alcobaça et le monastère de Batalha.

La Radio Télévision Portugaise (RTP), encore en phase expérimentale, a réalisé le premier reportage depuis l’étranger avec cette visite.

En 1977, trois ans après la fin de la dictature, le président portugais de l’époque, António Ramalho Eanes, a effectué une visite d’État au Royaume-Uni, à la suite d’une visite au Parlement européen, à Strasbourg, en France, cherchant à souligner le changement de régime en Portugal et le désir d’intégration européenne.

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Image de la Rolls-Royce Phantom III (1937), maintenant dans la collection du Musée du Caramulo, lors de la visite de la reine au Portugal en 1985.

En signe de soutien à la jeune démocratie européenne, Elisabeth II est revenue au Portugal en 1985, quelques mois avant l’adhésion officielle de Lisbonne à l’Union européenne (alors la Communauté économique européenne), signée par le Premier ministre de l’époque, Mário Soares. Le leader socialiste jouera un rôle important lors de cette dernière visite d’État entre les deux pays, lorsqu’il se rendra au Royaume-Uni en 1993 en tant que président de la République, profitant de l’occasion pour décorer la reine avec le Grand Collier de l’Ordre de la Tour et de l’Épée.

Elisabeth II a été la troisième étatiste étrangère à recevoir la plus haute distinction honorifique portugaise, qui a nécessité l’approbation à Lisbonne par décret spécial, après avoir été décernée à deux dictateurs : le chef de l’État espagnol, le général Francisco Franco, et le président brésilien Emilio Garrastazu Médici. Le décret spécial était nécessaire car il s’agit d’une distinction exclusivement destinée à distinguer les anciens présidents de la République portugaise à la fin de leurs mandats respectifs, une règle qui n’a été modifiée qu’en 2011.

Elisabeth II n’est pas retournée au Portugal, cependant Jorge Sampaio, en 2002, et Marcelo Rebelo de Sousa, en 2016, ont tous deux été reçus comme chefs d’État par la reine au palais de Buckingham, bien qu’en visite de travail officielle et non d’État. La rencontre de Marcelo Rebelo de Sousa avec la reine a été marquée par le bref échange de mots capté par les caméras de télévision, lorsque le président a rappelé avoir personnellement assisté aux deux visites de la monarque au Portugal. “J’y étais, j’étais un enfant”, a-t-il dit, évoquant la première visite de la monarque, en 1957, alors qu’il avait huit ans, à laquelle la reine a répondu avec esprit : “Je suis sûr que c’était le cas”.

Le jubilé de platine d’Elizabeth II – son 70e anniversaire de règne, dont les célébrations ont eu lieu entre février et juin de cette année – a coïncidé avec le 650e anniversaire de la plus ancienne alliance diplomatique du monde, entre le Portugal et le Royaume-Uni, qui dure jusqu’à le présent.

Le traité d’alliance entre le Portugal et l’Angleterre, ou traité de Tagilde, a été signé le 10 juillet 1372, dans l’église de São Salvador de Tagilde entre le roi Fernando le Bel et les représentants du duc de Lancastre (fils de Edouard III d’Angleterre). Le traité de Tagilde fut le premier d’une série d’accords qui consolidèrent l’alliance anglo-portugaise, la plus ancienne entre États indépendants au monde, en particulier le traité de Windsor (1386), qui aboutit au mariage du roi du Portugal, João I, avec D. Filipa de Lancastre.

Source : Lusa

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